Paul Ruban / 1 décembre 2017 / Catégories: Poésie, Poésie emerson je donnerais mes pouces pour franchir cette ligne. elle existe { on me l’a dit } enfouie quelque part sous cette mer de blanc. je donnerais mes orteils pour traverser ce plat purgatoire, fouetté par un vent aux mille dents qui souffle et va et vient sans passeport carte nexus ordre ex é cu tif. sous un ciel hainedigo j’ai tourbillonné comme un derviche pataugé crié dans les champs jusqu’à sentir votre neige couler dans mes veines. mon étoile du Nord, le néon rose de kai hua restau chinois poste-frontière de l’el dorado. d’épuisement je m’y suis effondré et lorsque je repris connaissance sur le plancher de la cuisine une mamie édentée me dit welcome to Manitoba dear here some soup dear de joie je décollai mes oreilles bleues givrées mon nez popsicle et ma bouche et ma tête alouette jusqu’à ce qu’il ne restât plus qu’un cœur, galopant comme les bisons d’antan, assoiffé de poser racine. Cali, dans l’obscurité. Paavo, au zoo Imprimer 1851
Mot du Comité d’édition Mot du Comité d’édition Nous en voici à notre deuxième année de publication. Nous espérons vous offrir dans notre troisième numéro un ciel encore plus ouvert à la créativité et à la communauté des écrivains et des artistes des Prairies.
Et si Gabrielle Roy était restée dans l’Ouest ? Et si Gabrielle Roy était restée dans l’Ouest ? Madeleine Blais-Dahlem Éditorial