Horizons

Chronique littéraire publiée dans l'Eau vive

Mon âme frère

Mon âme frère

Mon âme frère

Lorsque tu viendras

Saches que je t’ai désiré

Et que t’attendre a été ma prière

Pendant des lustres, pendant des temps

Pendant des lustres et des temps

Ta force et ton courage seront miens

J’exalte le parfum de tes sentiments

La reine donne honneur à son roi

Offrande de mon moi, meilleur

Laisse-toi guider par le souffle de ma joie

Je sème du bonheur pour nos âmes

Nos sens vibrent au son du tam-tam

Côtoie le bourgeon de la fleur

Enivre-toi de son parfum vespéral

Reçois le distingué sentiment

L’éternité en rose peint le verbe

La couronne des lèvres se fait vibratoire

Les effluves de mon cœur virevoltent en toi

Au milieu d’ondes profondes

L’être aimé est bercé

Enlace-moi dans la pénombre

Et lie-moi à ton être

Tu viendras, conquérant sur ton cheval

Avance dans la certitude d’une terre domptée

Le soir venu, ton panier de joie sans pétales se pose

Transmets-moi la force de ton toi

Escalade ainsi les montagnes de la prairie

Ton souffle effacera les replis de ma peau

Avec joie, répands tes fleuves dans le volcan sinueux

Et nos ailes en bataille exaltent nos effluves

 

Le monde m’a trompée

 Le monde m'a désillusionnée

 Foi en la différence

 Foi en la singularité,

Foi en la marginalité

Source sans flots, dieu sans honneur

Je m’illusionne solitaire

Par le miroir d’un amour fantôme

L’illusion de la jeunesse passée

Me voilà sans amour et sans passion

 Dans un temps de grand besoin

 Je suis triste au dedans de moi,

Être désemparé

Comme une ville sans rempart,

Paradis sans beauté

Se laisser illusionner

 Par le miroir d'un amour inexistant

 Le choc de la réalité présente

 Me ramenant continuellement

 Vers un passé envolé et volé

 Était-ce cela l’amour, le vrai

Que dans mes élans presque funestes

Mes sens ont embrassé ?

 Peut-être ne le saurais-je jamais

 La réalité jour après jour en moi s’enracinait

 À la société me conformer

 Aura-t-elle raison de mon âme en larmes

Des larmes de la peine

 Le piédestal de l'amour n'était-t-il pas trop haut juché ?

 Qu’attendais-je encore d'un mort-né ?

Pourquoi laisserai-je encore mon cœur

Errer et virevolter dans les abîmes incandescents

La source produirait-elle la vie et la mort ?

 L’âme en lambeau, la passion souffreteuse, la vie pâteuse  

Je reprendrai du poil de la bête

J’aurai du chien, je crierai sur les toits,

L’espoir est roi, la raison est hellène, l’éclat aussi

À l’impossible nul n’étant tenu

Toutefois, l’appel du héros grondera

Je répondrai à ses charmes

Qu’il s’abreuve à ma source

Dans ce voyage doux et violent

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Hélène Ouédraogo DarossGhita Hanane

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