Horizons

Chronique littéraire publiée dans l'Eau vive

Martine Noël-Maw

Hommage to a hero fragmenté

Will James

Will James

Way back en 1911, un p’tit Canayen-français nommé Ernest Dufault traversa aux États after a brush with the law, in Alberta

Inspiré par Buffalo Bill, le Far West et ses promesses de liberté, il se mit à galoper

Loin de sa famille et de sa patrie, il se graya d’un ten gallon hat et se métamorphosa en Will James

Learning the ropes sur les ranchs du Montana, il devint un top notch bronc rider qui dessinait sans arrêt

Jusqu’au jour où un cheval nommé Happy le projeta head first sur la track du chemin de fer

Avec vingt-deux stitches su’ l’caillou, sa carrière de cowboy a pris une dive

Même ses quinze mois de prison à Carson City, for grand larceny, n’avaient pas fait aussi mal Entre les chevaux et le dessin, Will gambla sur son coup de crayon et se mit à dessiner des mustangs au lieu de les dresser

Son talent fut vite remarqué par le big boss du Round-up Rodeo de Reno et une nouvelle carrière débuta

En moins de temps qu’il faut pour crier “lasso”, les magazines s’arrachèrent ses dessins

Reniflant les billets verts de l’Uncle Sam si facilement gagnés, il sut que sa voie était tracée

Ni son penchant pour le whisky ni son amour pour la belle Alice got in the way of the budding artist

Et bientôt, à ses images d’étalons sauvages s’ajoutèrent des histoires dignes des best liars’ hours Soulevant les passions avec son roman Smoky, il devint le maître des Western stories

Tout le pays acclama le film produced in Hollywood, où Will a été stuntman dans des Westerns, avant les talkies

Devenu famous, Will publie son autobiographie, Lone Cowboy, My Life Story, où il raconte la triste histoire du petit Billy, un orphelin élevé par un vieux Frenchie appelé Bopy

Une nouvelle année amène un nouveau livre, les book tours et les shows sur le rodeo circuit s’enchaînent à vive allure

Faut nourrir la machine, vorace et sans pitié, a real hell’s inferno

A beau mentir qui vient de loin, c’est un dicton qu’il a fait sien, mais non sans péril

Un homme peut-il impunément keep the lid sur qui il est, mettre sa langue dans sa poche comme il tuck sa chemise dans ses culottes?

Les remords rongèrent le pauvre Ernest, et le whisky se chargea du reste

Tragedy struck en ’42 et un avion scattered les cendres du pauvre Ernest dans le ciel du Montana, le coin de pays qu’il avait choisi.

Article précédent Géraldine
Prochain article Chez la famille Bélanger un jour d’hiver (extrait) *
Imprimer
21579 Noter cet article:
Pas de note

Martine Noël-MawMartine Noël-Maw

Autres messages par Martine Noël-Maw
Contacter l'auteur

Contacter l'auteur

x

Titres

RSS
123456789