Contre vents et marées
Connaissez-vous toutes ces expressions en lien avec l’eau et le vent ? Pas de panique, je vous en donne les définitions en même temps que je vous les présente !
Le temps s’écoule à toute allure. Fendant le vent, je cours vite. Et la vie est tellement stressante. Sous l’eau, je suis débordée.
Face à cette charge qui me pèse, je bats l’eau. Je fais un effort inutile pour obtenir quelque chose de nourri. Je donne un coup d’épée dans l’eau.
Je tente quelque chose qui ne produit aucun effet tangible. Autant en emporte le vent ! Mes projets ne se réaliseront pas.
Ainsi, je dois compter là-dessus et boire de l’eau fraîche. Il ne me faut pas espérer obtenir tout ce que je désire.
D’ici là, il passera de l’eau sous les ponts. Je crois qu’une chose ne se fera pas de sitôt ou ne se fera jamais.
Malgré ça, il ne faut jamais dire fontaine, je ne boirai pas de ton eau. Ne jamais dire jamais.
Et puis, qui sème le vent récolte la tempête ! Mes actions peuvent avoir des répercussions très sérieuses.
Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse. Si je répète une action risquée ou même dangereuse, je finirai par en subir les conséquences.
Alors je mets une flamberge au vent. Je fais face à une situation tout à fait difficile. Ma situation peut même aller à vau-l’eau, se détériorer ou dépérir.
Je me bats contre des moulins à vent. Je lutte contre des fantômes et ennemis imaginaires. Mais je sens passer le vent du boulet. J’échappe de très peu à une menace épouvantable. À la fin, tout ira selon le vent, selon les circonstances.
Entre-temps, quand je suis dans la même eau, je partage les opinions ou les idées des autres. Mais quand je ne suis pas dans le vent, je ne suis pas les tendances.
Certains membres sont comme le feu et l’eau, fondamentalement incompatibles. Et pourtant, petite pluie abat grand vent. Peu de chose suffirait pour calmer leurs grandes querelles.
Dans leurs débats, quelque chose amène de l’eau à leur moulin, renforce leurs positions en fournissant des arguments en leur faveur.
Mais je dois me méfier de l’eau qui dort. Je ne dois pas me laisser tromper par ces personnes calmes qui peuvent me cacher des choses inconnues.
Elles peuvent vendre du vent, faire des promesses non tenues, avoir du vent entre les oreilles, manquer d’intelligence ou de constance, avoir le bec dans l’eau, se retrouver sans ressources, ou n’avoir que du vent dans les poches, ne posséder absolument rien.
Quand je me prends un vent, je ne reçois pas de réponse de la part de mes interlocuteurs. N’ayant ni vent ni nouvelles de quelque chose, je n’en suis pas informée. Ayant vent, en revanche, je suis au courant d’un fait, souvent de manière clandestine ou inattendue.
Submergée par toutes ces expressions, je pourrais bien virer à tout vent, suivre mes impulsions, comme une girouette.