Les tribunes publiques de l’ACF : un espace de dialogue

L’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) a tenu sa dernière tribune publique le 13 septembre. Mais à quoi servent ces rencontres ? À réunir des membres de la communauté, des associations et des élus autour de thèmes essentiels pour l’avenir de la francophonie en Saskatchewan.

Les tribunes de l’ACF, organisme porte-parole de la francophonie provinciale, se déplacent dans différentes localités afin de rejoindre un maximum de francophones.

« Nous voulons aller vers les gens. Les tribunes sont organisées dans différentes villes pour rejoindre le plus de monde possible », précise l’équipe organisatrice.

Cette formule itinérante favorise l’inclusion de communautés parfois éloignées des grands centres et rend ainsi l’ACF plus accessible.

« La tribune s’est bien passée, il y avait de gros sujets », souligne Denis Simard, président de l’ACF.

Parmi les derniers sujets abordés : financement des projets communautaires, services offerts aux nouveaux arrivants, emploi et formation, activités culturelles et vie associative, ou encore mise en œuvre de la nouvelle Loi sur les langues officielles.

Un climat constructif

Les tribunes publiques se veulent des espaces de collaboration plutôt que de confrontation. Leur but est de bâtir des solutions à partir des besoins exprimés par le public.

« La tribune publique est très bien pour aider la communauté, résume Denis Simard. Les gens viennent nous parler, parfois des bonnes choses et parfois des mauvaises. C’est un endroit où l’on reçoit l’information de la communauté. »

« Les députés sont attachés à leur mandat. Il y a les Jeux de la francophonie en 2028 et un nouveau plan stratégique qui a été adopté », poursuit-il.

Parmi les défis qui remontent du terrain figurent les difficultés à trouver des bénévoles et la lourdeur administrative.

« Dans certains événements, la participation reste faible, déplore le président de l’ACF. Les députés doivent être à l’écoute de la communauté et répondre à ses besoins. »

Par ailleurs, ce dernier encourage les membres à ne pas attendre la prochaine tribune publique pour s’adresser aux députés communautaires.

« Il faut que les gens aillent voir leurs députés s’ils ont des questions ou des besoins. Il ne faut pas attendre la tribune publique pour poser des questions. »

Vers plus de transparence

Les tribunes publiques renforcent ainsi la transparence et la responsabilité de l’ACF. Elles permettent de présenter les actions en cours, de répondre aux critiques et de mettre en avant les priorités pour l’année à venir.

Elles jouent aussi un rôle pédagogique, en expliquant le fonctionnement de l’ACF et ses missions aux membres de la communauté.

L’ACF prévoit donc de poursuivre ces rencontres afin d’entretenir un lien direct et constant avec sa base. Et de construire un avenir commun.