Actualité littéraire

Francis Kasongo : œuvrer dans la continuité
Mychèle Fortin

Francis Kasongo : œuvrer dans la continuité

Depuis le mois de décembre 2022, la Fondation fransaskoise a un nouveau président en la personne de Francis Kasongo, également directeur général du Collège Mathieu. Établi en Saskatchewan depuis deux décennies, Francis Kasongo n’est pas un nouveau venu à la Fondation dont il était vice-président jusqu’en décembre. Entretien avec un homme qui pense à la communauté d’aujourd’hui et à celle de demain.

Qu’est-ce qui vous a motivé à accepter la présidence de la Fondation fransaskoise ?

Avec le départ de maître Lepage [Roger Lepage a quitté la présidence en novembre dernier], il a fallu revoir les postes au conseil d’administration. J'étais vice-président du CA depuis un an. Ça allait presque de soi que j’assure la présidence. Malgré un agenda professionnel et familial vraiment bien rempli, avec l’aval de mes collègues j’ai accepté.

Que représente cet organisme à vos yeux ?

J'aime beaucoup donner. Et je pense pouvoir donner en termes de temps et de savoir à la Fondation fransaskoise. La Fondation est un élément important pour le développement et l’avenir de la communauté.

Quelles sont vos ambitions pour la Fondation fransaskoise ?

Ma présidence s'inscrit dans la continuité laissée par maître Lepage. L’objectif premier demeure l’accroissement des revenus. Il est primordial que notre capital soit bien investi, qu’il génère des intérêts. La gestion du risque est très importante.

Les liens avec la communauté sont également très importants. C’est grâce aux dons de la communauté que la Fondation peut contribuer à la réalisation de projets communautaires et octroyer des bourses d'études.

Si la communauté ne croyait pas en la Fondation, rien de cela ne serait possible. Il y a entre la communauté et la Fondation une collaboration, une solidarité, je dirais même une complicité.  

Comme en témoigne le prix que vous avec reçu du Réseau des cégeps et collèges francophones du Canada en novembre dernier, le développement de l’éducation postsecondaire vous tient à cœur. Voyez-vous un lien avec les orientations de la Fondation ?

On peut dire que les bourses qui sont accordées au niveau postsecondaire viennent appuyer le travail que nous faisons au Collège Mathieu, notamment pour former une main-d'œuvre francophone ou bilingue.

L'aide financière que les étudiants et étudiantes reçoivent pour des études en français permet de faire rayonner le français à travers la province, de former des citoyens et des citoyennes francophones, de futurs leaders de la communauté.

Aussi, il faut voir qui a terminé son cours ou sa formation, qui reste chez nous et qui vient réinvestir dans la communauté. Il y aura peut-être lieu de mieux cibler les bourses au niveau postsecondaire.

Quel bilan faites-vous de la campagne de financement d’automne qui vient de se terminer ?

Nous avons dépassé l’objectif qui était de 55 000 dollars [ndlr : plus de 67 000 dollars ont été récoltés]. Cela n'aurait pas été possible si la communauté ne croyait pas en la Fondation.

 

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