Portraits de nouveaux arrivants : Aurélien Loizon

Âgé de 25 ans, Aurélien Loizon est arrivé à Regina dans le cadre d’un service civique entre la France et le Canada, en collaboration avec la Société historique de la Saskatchewan. Curieux de découvrir une province dont il n’avait jamais entendu parler, il partage avec L’Eau vive ses premiers pas, ses difficultés et ses impressions.

Pourquoi la Saskatchewan ?
Ma première motivation, c’était l’opportunité. Je ne connaissais pas la Saskatchewan, je n’en avais jamais entendu parler, alors j’ai voulu venir découvrir.

Comment s’est déroulée votre arrivée à Regina ?
Mon arrivée a été un peu compliquée parce que je n’avais pas de logement. J’ai dû trouver un Airbnb en attendant de me stabiliser.

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées lors de votre installation ?
Les difficultés étaient surtout liées au logement. En tant que nouvel arrivant, ce n’était pas évident. Et la langue a aussi été un frein, notamment lors de l’ouverture de mon compte bancaire.

Qu’est-ce qui vous a le plus surpris ou marqué dans vos premiers mois en Saskatchewan ?
Ce qui m’a le plus surpris, c’est de découvrir une ville comme Regina qui fait la taille de Paris… Et surtout les grands espaces autour.

Comment décririez-vous la communauté francophone ici ?
La communauté francophone est très sympa, toujours prête à aider et vraiment accueillante.

Avez-vous bénéficié de services ou d’accompagnement des organismes sur place ?
Oui, j’ai fait appel au SAIF-SK pour trouver un médecin. À part cela, je n’ai pas eu recours à d’autres organismes francophones.

Quels sont vos projets maintenant que vous êtes établi ici à Regina ?
Je ne peux pas vraiment me projeter à long terme puisque je compte rester jusqu’en mai 2026. À court terme, je souhaite surtout sillonner les rues de Regina et découvrir les villes voisines comme Moose Jaw, Saskatoon, Prince Albert, etc.

Quels conseils donneriez-vous à d’autres nouveaux arrivants qui souhaitent s’installer dans la province ?
Je leur conseillerais de s’ouvrir aux autres. Cela permet de mieux comprendre l’environnement et d’avoir rapidement un contact sur place.

Si vous deviez décrire la Saskatchewan en trois mots, lesquels choisiriez-vous ?
Vaste, imprévisible, surtout avec un temps qui change tout le temps, et sauvage. Dans le bon sens du terme, bien sûr.