Poème nocture
ioleda (Yukon)
Le soleil de minuit – Éclatante merveille
Clame sa poésie – Éloigne le sommeil
Cependant la nature – Se repose apaisée
Les oiseaux se sont tus – Leurs yeux à peine voilés
Quatre heures c’est bien tôt – Je manque de sommeil
Mais le chant des moineaux – Provoque mon réveil
Ma conscience éveillée – Encore somnolente
Cherche à se raccrocher – À ces êtres vivants
Bientôt à ma fenêtre – Tout redevient silence
Et un certain bien–être – Apaise mon attente
Ici dans le Grand Nord – Le vent bat le rappel
La nature toujours proche – Nous maintient en éveil